Les USA ne se gênent pas pour faire de l'espionnage économique, et cet espionnage est de plus en plus pressant. https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/espionnage-economique-les-etats-unis-de-plus-en-plus-curieux-61013/

Rien ne les arrête:

• Par le passé, les US ont espionné le téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel (source BBC). Les documents de Snowden ont également révélé que la NSA avait surveillé les communications de plusieurs autres dirigeants européens, y compris des responsables en France (source The Guardian), en Espagne, et en Italie.

• La NSA avait espionné les bureaux de l'Union Européenne à Washington, D.C., et à New York, ainsi que les communications internes de l'UE (source France 24).

• Des rapports ont indiqué que la NSA avait également surveillé les communications de dirigeants en Amérique Latine, notamment au Brésil et au Mexique.

Bien sûr, tout cela est pour le bien de la planète, pas pour le propre intérêt des américains. Tout cela est fait un nom de la lutte contre le terrorisme.

• Mais, s'il suffit de justifier après coup l'accès à des données de maintenance sur nos centrales qui seraient hébergées par Amazon, c'est assez facile. "on est allé voir si c'était bien réparé comme prévu, parce que vous savez, on ne sait jamais, si c'est pas bien maintenu, ou avec des fournisseurs pas fiable, cela pourrait être utilisé à des fins de terrorisme". Bon, au passage, si des infos sur les fournisseurs ou la rentabilité sont communiqués à nos industriels, bah vous avez pas vraiment de preuve, en fait.

• L'argument est facile parce que le monde entier est concentré sur la lutte contre le terrorisme. Dans les années 90, la priorité, c'était la lutte contre la corruption. Et, à l'époque, les US espionnait le monde entier avec cette excuse. "on espionne Airbus car on sait bien que Boeing est meilleur que Airbus, donc, si vous gagnez des marchés, c'est forcément que vous corrompez les gens, donc on espiuonne pour en apporter la preuve" (source: Le renseignement économique américain de Reagan à Trump). Des dizaines d'années plus tard, quand on voit les déboires de Boeing, cela ferait rire jaune s'il n'y avait pas des morts à la clé.