Il y a bien aujourd’hui une "sur-représentation des immigrés dans les statistiques de la délinquance": 7% de la pop. totale, mais 14% des auteurs d’affaires traitées par la justice. Sauf que si l’on enlève les biais d’analyse (lire ici), "les études concluent unanimement à l’absence d’impact de l’immigration sur la délinquance" (CEPII, organisme rattaché à Matignon avril 2023).

• Economie : selon l’OCDE, "passé l’effet transitoire, l’impact à long terme des migrations sur la richesse par habitant, et son évolution, est neutre" et, en matière de budget, l’immigration coûte aussi cher qu’elle ne rapporte (les rentrées fiscales sont compensées par les aides versées). A ceci près que si l’on stoppe net l’immigration demain, la France comptera moins d’1,5 actif par retraité en 2050 vs 2,1 aujourd’hui.

• Emplois : les immigrés en France sont aujourd’hui surreprésentés dans les métiers les plus pénibles : ils comptent en moyenne pour 18% des employés de la restauration/alimentation et du bâtiment. En Ile-de-France (1/4 de la population active est immigrée), c’est même 60% dans le bâtiment et les aides ménagères et 50% des assistantes maternelles/agents de sécu.|

• Et chance ou pas, aujourd’hui, en raison d'une "forte mixité" (Insee) environ "un tiers de la population en France" (et 1/4 du gouvernement) a "un lien avec l'immigration" (= au moins un grand-parent immigré).