Alors déjà, pour commencer, je dois dire que je suis super content du fabricant de montre connectée Suunto. Pourquoi ? Parce que j'ai une Suunto 9 Baro d’occasion depuis plus de deux ans. Et, une fois et une seule fois depuis, j’ai eu à faire un entrainement pyramidal, donc avec des intervalles d’entrainement variables.  

Et je ne pouvais pas le faire sur la montre. J’étais un peu déçu. À l’époque, je me suis dit: Bon, c'est pas grave. C'est pas grave, on peut toujours, elle me montre le temps où je suis et puis je m'adapte quoi. J’ai pensé cela jusqu'au premier jour où j'ai fait un entrainement à intervalle fixe avec le mode intervalle fixe de ma montre. Et là, effectivement c'est quand même vachement agréable d'avoir vraiment une assistance avec la montre qui vibre au bon moment, avec un affichage particulier pour la récupération, pour la phase active etc. En fait, c’est vraiment pratique et donc, c’est vraiment con de ne pas pouvoir rentrer un entraînement çà intervalle variable sur la Suunto 9 Baro. Alors, bon, d’accord, bon, d'accord, l'ergonomie sur la montre, c’est compliqué, mais on pourrait définir tout le paramétrage à travers le site web ou l'application mobile et faire synchronisation de la montre.  

Et .... en fait, j'ai découvert qu’il fallait que je mette à jour ma montre pour pouvoir le faire. Conseil: passer le site web de Suunto en anglais pour avoir les liens de téléchargement qui fonctionnent. Et là j'ai pu paramétrer un “guide Suunto Plus” “semi pyramidal descendant” sur l’application smartphone Suunto: 1,5 km/500m de récup’/1 km/500m récup/500m/500m récup. Et là du coup j'ai pu paramétrer ma montre. 

Et ça c'est trop génial parce que ça veut dire que je vais avoir un argument en moi pour céder à la société de consommation qui me pousse à acheter une nouvelle montre. Car, oui, afficher une vrai carto, ce serait trop cool, et avoir un plus bel écran, etc. etc. Mais là, je vois que le fabricant fait bien évoluer le software de la montre, alors pourquoi changer?

Merci Suunto de ne pas me pousser à acheter une nouvelle montre qui aurait peut-être été Suunto.

On regrette toujours de ne pas être allé courir, jamais d'y être allé

Eh ben, j'ai mis du temps à me décider à aller courir. Parce que, là ça fait une semaine que j'ai ma fille en stage avec moi au boulot. Du coup je vais aussi au boulot le mercredi où je suis en temps partiel et donc avec d’habitude plus de temps pour faire ce que je veux. Et puis, entre midi et 14 heures, je ne vais pas abandonner ma fille en allant courir. Et même si finalement on a fait vendredi en télétravail, entre aller courir et passer un moment avec ma fille à jouer à Balders Gate sur Playstation 2, bah c'est vite vu.  

Donc il fallait du temps pour cette sortie. Où j'en ai bien, bien, bien chié. Programme ; 5 km tranquilles, puis 1500 mètres à cardio de 180, 500 mètres récup cardio, 100 mètres à 180, 500m récup à 160, 500m cardio à 180, 500 mètres récup. Enfin récup, récup, ... récup active quand même parce que le cardio à 160 c'est de la récupération bien active quand même. Tout cela deux fois.  

Le premier 1500 mètres à 180 de cardio, tu as l’impression que c'est la fin du monde. Puis, 1000 mètres : je fais monter le cardio à 180, c'est un niveau de difficulté, de souffrance acceptable. Dernière montée à 180 pendant 500 mètres, là, j’en chie pour monter à 180 – j'y arrive que c’est déjà quasi la fin des 500 mètres.  

Deuxième bloc, la catastrophe, la catastrophe. Et donc très instructif. C'est surtout au niveau des cuisses que ça ne suit pas. Donc, ben voilà quoi renfo, renfo, renfo. À chaque fois je me dis que je dois en faire plus, et à chaque fois, j’en fais pas. Va falloir vraiment que je change ma pratique et que je fasse plus de renforcement. 

Et puis le plaisir d'être dehors, j'ai découvert des nouveaux coins. Au niveau d'Harnes, Un coin où je ne vais pas souvent courir. Mais c'est plutôt sympa. En plus, on a enfin un peu de soleil, des ombres bien marquées au sol. Sentir la différence de température entre les passages au soleil et les passages à l’ombre. Dinguerie. Quel bonheur d'en profiter à l'extérieur

Fin de la rééducation ?

OK. Donc là je vais m'apercevoir que je viens de courir 20 km sans avoir mis mes semelles orthopédiques dans mes chaussures de course. Et d’ailleurs, même sans semelles intérieures du tout. Mais c'est peut-être ça qui fait que, au bout d'une vingtaine de kilomètres., ça a été un peu dur dans les genoux. Et que j'ai préféré m'arrêter et puis terminer en marchant, en trottinant. Sur des chaussures ayant plus de 1300 km, ça peut expliquer. 

Premier enseignement : je suis un teubé, donc. 

Deuxième enseignement : Je pense que ma facture de fatigue, eh bien, elle est bien ressoudée parce que 20 km sans soutien par la semelle orthopédique, ça l'a sans doute mise à rude épreuve et pour autant, pour l'instant ça va. Donc c'est. Bien. Mais putain ça aurait pu être vraiment vraiment vraiment la merde si je j’avais recassé mon os naviculaire. Voilà. D’où mon premier enseignement.